Le café du pont de Manuel Poirier (Le Pacte)
Pendant la guerre, sur les bords de la Garonne, il y a un café : le Café du Pont, où se retrouvent ouvriers et mariniers. Les parents de Pierrot, alors âgé d’une dizaine d’années, lui consacrent tout leur temps et leur énergie. L’occupation allemande impose les restrictions et la peur. Mais Pierrot sait que son père fait acte de bravoure sans se faire remarquer et que sa mère, forte et fragile à la fois, sait régler tous les conflits – à sa manière.
A la libération, la joie revient mais le travail est de plus en plus dur. Pierrot et son petit frère vont à l’école mais leurs vrais professeurs, ce sont surtout les
habitués du Café !
Pierrot partage son temps entre ses copains, les filles, le Café et la pêche. Il retrouve souvent sa chère « mémé » pour la cueillette des champignons, la chasse aux escargots ou quelque gourmandise…
Au Café du Pont, Pierrot donne ses premiers concerts. Son saxophone fait danser les villageois et lui montre la voie de la musique.
Malgré les traites à payer, le père de Pierrot voit grand : il se prend à rêver d’une vraie salle de bal
et se lance avec ardeur dans ce nouveau projet.